03 Dec Migration et dégradation des terres: un lien non évident
Type
Journal Article
Author(s)
Boyer, F.
Title
Migration et dégradation des terres: un lien non évident
Year
2017
Journal
Liaison Energie Francophonie
Vol (No), pp
105, 64-66
Abstract
Abondamment décrit dans la littérature scientifique jusqu’aux années 1970-80, le système migratoire sahélien s’appuie sur une logique de complémentarité entre production agricole et migration. Pendant la saison sèche, les paysans sahéliens partent travailler dans les grandes villes de l’Afrique de l’ouest, avant de revenir cultiver au moment de la saison des pluies. Ces migrations circulaires se caractérisent par la répétition des déplacements tout au long de la vie active entre plusieurs lieux de résidence ; elles se distinguent des migrations temporaires qui supposent une installation de courte ou moyenne durée dans un espace de destination suivie d’un retour vers l’espace de départ. Ces migrations circulaires s’articulent à des migrations définitives, qui ont conduit à l’émergence de diaspora. Ainsi, au fil des décennies des systèmes migratoires reposant sur les migrations circulaires et sur l’installation de diaspora se sont structurés. Ces réseaux qui dépassent aujourd’hui l’Afrique de l’ouest constituent des ressources sociales ou économiques pour ceux qui circulent comme pour les immobiles…
Citation
Boyer, F. (2017). Migration et dégradation des terres: un lien non évident. Liaison Energie Francophonie, 105, 64-66. Retrieved from http://agritrop.cirad.fr/586233/1/709_LEF-105.pdf.